le 14/04/2000 20:34, [email protected] Wed Apr
5 13:25:17 2000 à [email protected] Wed Apr 5
13:25:17 2000 a écrit :
le site de ferré pour [email protected]
http://www.leo-ferre.com/accueil/accueil.html
___________________________________________________________________________
le 9/04/2000 9:30, [email protected]
Sun Apr 9 09:24:45 2000 à [email protected] Sun Apr
9 09:24:45 2000 a écrit :
LE PRIX DU CD
Bonjour,
> Je pense que, même pour quelqu'un qui ne roule
pas sur l'or,
> le CD n'est pas cher, à condition d'être près
d'une ville de
> bonne taille, ce qui apporte la facilité du choix,
les
> boutiques d'occasions et les Conventions du Disque. Les
> choses se compliquent si l'on habite un village et qu'on
> achète par correspondance.
En ville, c'est cher aussi, même s'il est vrai que les
magasins
d'occasion permettent de faire passer le prix de 125 à
75 F...
> Depuis son lancement en Mars 83, le prix d'un CD "nouveau"
> (le contraire d'une réédition) n'a augmenté
que de 15 %.
Alors qu'il aurait dû diminuer très largement.
Il était en effet
beaucoup plus cher qu'un 33 tours (70-80 F vers 1988),alors qu'il
en
reprenait le même contenu, la raison (devenue prétexte)
étant que
c'était un nouveau support qui revenait plus cher. Or
depuis les prix de
fabrication se sont effondrés, mais la baisse attendue
n'a jamais eu
lieu (il y a tout de même eu un allongement de la durée
d'écoute, mais
d'un autre côté, la TVA est passée de 33%
à 19,6%).
Il y a eu d'autres phénomènes, les clips, les
publicités télévisées :
c'est utile ? Et les pochettes luxueuses (et pas pratiques...)
à la
Goldman, Cabrel ou Renaud ? Pourquoi les chanteurs de renom ne
refusent-ils pas ça et ne se battent-ils pas pour un prix
à 100 F ?
Le consommateur français est arnaqué. Vous en
voulez une autre preuve ?
Une preuve éclatante ? Allez sur le site québécois
http://www.musiknet.com, vérifiez que le dernier Cabrel,
Hors-saison,
est à 16,99 dollars canadiens, soit 80,2 F. Et voyez le
prix en France,
par exemple sur http://www.alapage.com : 145 F. Même en
promotion dans
les grandes surfaces, il n'a jamais été en dessous
de 100 F, même sans
doute 110 F...
Et, en passant, je n'ai pas tellement vu Chorus s'insurger
contre
cela... Alors que c'est révoltant...
Maintenant le vent tourne, il y a du piratage. N'est-ce pas
de la
défense, un retour de balance ? N'y en aurait-il pas moins
si le prix
d'un CD passait de 145 F à 80 F ?
> Si l'on veut remonter plus loin dans le temps, vers 1960
par
> exemple, la situation était la suivante.
> -un jeune salarié gagnant 400 F net équivalait
à un jeune
> actuel payé F 4 500.
...
Faudrait pas exagérer ! Regardez l'effondrement du
prix des transistors
ou des télévisions, et voyez la différence
!! Et les droits d'auteurs
n'expliquent pas tout !...
Comparez le prix de Chorus et celui d'un CD, le prix d'une
BD et celui
d'un CD... (alors que le coût de fabrication est proportionnellement
plus important...)
Il me semble que ce prix pourrait être de 80 à
100 F, comme au Québec,
et ça changerait beaucoup de choses...
--
Alain Beyrand
___________________________________________________________________________
le 9/04/2000 15:45, [email protected]
Sun Apr 9 15:47:29 2000 à [email protected] Sun
Apr 9 15:47:29 2000 a écrit :
MESSAGE DE CHORUS : RECTIFICATION
Bonjour,
Suite à une coupe malencontreuse dans le montage de
la "compil" n°1, le message suivant devenait incompréhensible.
Le voici dans son intégralité première :
le 4/04/2000 17:53, [email protected]
Tue Apr 4 17:52:34 2000 à [email protected] Tue Apr
4 17:52:34 2000 a écrit :
Bonjour à tous,
Petites remarques :
At , you wrote:
le 3/04/2000 20:00, [email protected]
Mon Apr 3 19:59:48 2000 à [email protected]
Mon Apr 3 19:59:48 2000 a écrit :
Bonjour à tous,
Le premier message que je reçois parle d'un politicien
qui vient d'arriver au Ministère de l'Éducation.
Il ne représente donc pas un danger immédiat pour
la Chanson Française. Quant au passé, je ne peux
croire qu'il soit responsable dans ce pays de la disparition
de la mélodie et des beaux arrangements. Il suffit
d'écouter la radio anglaise, par exemple, pour s'apercevoir
qu'il est possible d'aller beaucoup plus loin dans la dé-composition.
Je voudrais dire quelques mots sur Chorus.
J'en lis tous les numéros, mais je n'en achète
que rarement. Le prix est dissuasif. Des
=> Revue trimestrielle, avec pratiquement aucune publicité,
environ 200 pages, je ne pense pas avoir trouvé un aussi
bon rapport qualité/prix en feuilleutant les innombrables
revues qui encombrent les kiosques à journaux ...
économies pourraient être faites en supprimant
le vide en haut de chaque page, occupé seulement par
une petite photo inutile, en réduisant le format donc.
La couverture est d'un style qui évoque par la forme et
les couleurs la défunte revue de cinéma "Écran"
des années 70. Ce n'est pas un compliment...
J'ai beaucoup apprécié le récent dossier
sur Maurane, le plus complet que j'ai trouvé à
ce jour. Je regrette que Bécaud ait été
traité de façon si cavalière dans votre
numéro 3, alors que Marc Robine a fourni si beau travail
avec votre numéro spécial Brel. Mettre Bécaud
au "Panthéon", c'est peu sérieux.
Dire qu'il a enregistré ses disques avec un seul micro,
sur un dictaphone, c'est fantaisiste. Pathé-Marconi
utilisait le meilleur studio parisien de l'époque,
et si l'on ECOUTE ces disques (ou ceux de Piaf, comme "Padam
Padam"), on ne peut qu'apprécier leur qualité
technique, sans parler de ce que Bécaud lui-même
a apporté de novateur.
Bertrand Chaumelle
_________________________
Petite question quand même, qui m'intrigue un brin.
Bertrand Chaumelle écrit : "J'en lis tous les
numéros, mais je n'en achète que rarement".
Ben alors ! Comment qu'y fait ?!?!?!
Daniel PANTCHENKO
Responsable du site Chorus
__________________________
CHORUS (Les cahiers de la chanson)
BP 28 - 28270 Brezolles (France)
(tél. 02.37.43.66.60 ; fax 02.37.43.62.71)
Mél : [email protected]
http://www.chorus-chanson.fr
___________________________________________________________________________
le 9/04/2000 17:45, [email protected]
Sun Apr 9 17:45:37 2000 à [email protected] Sun
Apr 9 17:45:37 2000 a écrit :
LIRE CHORUS A L'OEIL
Bonjour à tous,
Le dernier message reçu est un des miens (effet boomerang)
assorti d'une question (de Daniel Pantchenko ?) à laquelle
je vais me faire un devoir de répondre.
Comment fais-je pour lire tous les numéros de CHORUS et
n'en acheter que quelques uns ?. C'est une question pertinente
puisqu'on parle depuis peu de retirer les livres de certains
auteurs des bibliothèques publiques, ou de faire payer
la lecture à la pièce. Tout le monde l'aura compris:
je suis inscrit à la Médiathèque de ma ville,
très moderne, qui a pris un abonnement (que je suppose
payant, mais ça ne me regarde pas) à CHORUS, qui
le met à la disposition de tout le monde, et moi je lis
CHORUS dès que je l'aperçois sur le stand.
Si quelqu'un a une objection (je veux dire, en plus de l'auteur
de la remarque citée), qu'il s'exprime.
Que l'on se rassure, je ne veux pas du tout faire de la critique
du magazine lui-même mon cheval de bataille. Je me sens
capable de parler d'autre chose. J'ai préféré
le faire dès le tout début, parce que je n'ai jamais
écrit une seule fois à CHORUS et que je ne participe
jamais à aucun sondage. Par contre, il me plait d'émettre
une opinion dans le cadre d'une liste de discussion.
Contrairement à ce qu'à dit Daniel Pantchenko,
le débat sur un magazine (fond ou forme) ne saurait être
"quelque peu dépassé". Au contraire c'est
la richesse (et non le "risque") venant de la diversité
des participants qui pourra permettre à CHORUS d'évoluer.
Sa forme actuelle serait-elle parfaite ad aeternam parce
qu'un sondage l'a plébiscitée ? Et l'Internet alors
? Une partie des rubriques (comme le courrier, l'agenda, les
annonces, etc...) ne devra-t-elle pas migrer un jour vers le
Site ? J'aimerais avoir des avis moins "monolithiques"
là-dessus.
J'ai critiqué la "typographie" du magazine,
faute de connaître le terme exact: j'aurais peut-être
dû dire "maquette": le "Garamond" est
très bien, il est majoritaire mais pas seul et les autres
polices lui sont mal accordées. (Pour mémoire,
"Les Irrockuptibles" emploient encore davantage le
"Garamond", mais de façon plus efficace, quoique
l'effet soit détruit par la publicité massive.)
C'est la dernière fois que j'aborde ces sujets (pour l'an
2000 !), promis: mon but n'était pas d'irriter qui que
ce soit.
Envoyer une compilation de la liste, c'est une perte de temps,
puisqu'il existe une fonction INDEX sur le serveur qui permet
à tout moment de retrouver trace des messages, sauf erreur
? Il faudrait traduire en français le mode d'emploi du
serveur, qui ne m'est parvenu qu'en anglais, damned !
Amicalement----------------Bertrand Chaumelle

___________________________________________________________________________
le 9/04/2000 20:54, [email protected]
Sun Apr 9 20:54:02 2000 à [email protected] Sun Apr
9 20:54:02 2000 a écrit :
COUT DU DISQUE COMPACT
Mea culpa,
Frédérick Blais s'était identifié
comme canadien dans un message antérieur. Si je connais
maintenant sa région, il faudrait qu'il explique à
tous les français, et aux autres, quelles sont les coûts
d'un disque dans son beau pays, le coût de la vie en général,
etc., afin d'avoir des éléments de comparaison.
Je pense malgré tout que les français peuvent se
faire une idée de la situation chez eux, avec les éléments
que j'ai donnés. Et puisque pour certains, le paquet de
clopes est l'unité de référence, je crois
qu'un paquet de Gauloises valait 0,70 F il y a quarante ans.
Je n'ai pas dis un mot du MP3 qui fait si peur. J'aime le disque
non seulement pour son contenu, mais comme objet. J'espère
donc qu'il survivra.
Bertrand
___________________________________________________________________________
le 9/04/2000 22:25, [email protected]
Sun Apr 9 22:27:42 2000 à [email protected] Sun
Apr 9 22:27:42 2000 a écrit :
MESSAGE DE CHORUS : LE PRIX DU CD
_________________________________
Dimanche 9 avril
La discussion est désormais bien engagée et
si nous ne souhaitons pas trop
intervenir et acceptons bien volontiers la critique (Bertrand
Chaumelle),
nous ne pouvons pas laisser passer sans réagir certaines
erreurs (Alain
Beyrand), compréhensibles face à la quantité
d'articles que nous avons
écrits :
> Et voyez le prix en France,
> par exemple sur http://www.alapage.com : 145 F. Même
en promotion dans
> les grandes surfaces, il n'a jamais été en
dessous de 100 F, même sans
> doute 110 F...
>
> Et, en passant, je n'ai pas tellement vu Chorus s'insurger
contre
> cela... Alors que c'est révoltant...
Deux enquêtes sur "Le monde du disque", ayant
nécessité au total près d'un
mois de travail ont en effet été publiées
dans les numéros 21 (automne 97)
et 23 (printemps 98) de Chorus, sous les titres respectifs "Le
prix de la
distribution" et "La grande distribution... des prix".
Une autre enquête sur
les producteurs indépendants avait déjà
été publiée dans le numéro 18 (Hiver
96-97).
Tout ceci est visible dans le "sommaire complémentaire"
de l'index inclus
dans le numéro 29 (automne 99) et sur l'index du site.
Amicalement
Daniel PANTCHENKO
Responsable du site Chorus
__________________________
CHORUS (Les cahiers de la chanson)
BP 28 - 28270 Brezolles (France)
(tél. 02.37.43.66.60 ; fax 02.37.43.62.71)
Mél : [email protected]
http://www.chorus-chanson.fr
___________________________________________________________________________
le 10/04/2000 8:26, [email protected]
Mon Apr 10 08:20:02 2000 à [email protected] Mon Apr
10 08:20:02 2000 a écrit :
LE PRIX DU CD
Bonjour,
> nous ne pouvons pas laisser passer sans réagir
certaines erreurs (Alain
> Beyrand), compréhensibles face à la quantité
d'articles que nous avons
> écrits :
>
> > Et voyez le prix en France,
> > par exemple sur http://www.alapage.com : 145 F. Même
en promotion dans
> > les grandes surfaces, il n'a jamais été
en dessous de 100 F, même sans
> > doute 110 F...
> >
> > Et, en passant, je n'ai pas tellement vu Chorus s'insurger
contre
> > cela... Alors que c'est révoltant...
>
> Deux enquêtes sur "Le monde du disque",
ayant nécessité au total près d'un
> mois de travail ont en effet été publiées
dans les numéros 21 (automne 97)
> et 23 (printemps 98) de Chorus, sous les titres respectifs
"Le prix de la
> distribution" et "La grande distribution... des
prix". Une autre enquête sur
> les producteurs indépendants avait déjà
été publiée dans le numéro 18 (Hiver
> 96-97).
Je n'ai pas nié qu'il y a eu des enquètes intéressantes,
d'autant plus
que je ai lues. Et je connais donc l'opinion de son auteur sur
le prix
du disque (sinon j'aurais sûrement écrit "pas
du tout" au lieu de "pas
tellement", merci donc à son auteur, Daniel Pantchenko).
J'ai dit autre chose : "je n'ai pas tellement vu Chorus
s'insurger"
Cela me semble toujours juste. Mais, il n'est pas impossible
que je
fasse une "erreur", car j'ai pu louper quelque chose
: quelle est la
couverture qui en a parlé ? Quel est l'éditorial
qui en a fait son sujet
avec un titre explicite ? Quand , dans ses entretiens, Chorus
a-t-il
secoué Cabrel, Goldman ou Renaud pour qu'ils fassent baisser
le prix des
albums, plutôt que de le conforter avec des boitiers luxueux
?
Ce n'est pas que tout cela soit essentiel (si Chorus s'insurgeait,
ça ne
changerait pas grand chose, donc c'est peu utile, d'autant que
ce n'est
pas vraiment son rôle...). C'était dit "en
passant", et parce que je ne
pense pas être le seul à trouver le prix du disque
"révoltant"...
(d'ailleurs historiquement, voyez la forte diminution qu'il y
a eu de
1960 à 1988, et la forte augmentation de 1988 (75 F -->
125 F), qui ne
s'est pas du tout résorbée, le passage du 33 tours
au CD a eu bon dos
!...) (chiffres approximatifs, mais Chorus n'a pas donné
de précisions
là dessus...)
D'ailleurs, "en passant", je trouve que Chorus a
eu une action toute
simple mais d'une certaine efficacité contre le coût
des disques :
indiquer le minutage total des CD, si bien que le lecteur peut
connaître le rapport quantité/prix et acheter en
fonction de ce critère,
qui n'est certes pas le seul...
Et pour finir, j'attire votre attention sur un disque qui
a un assez bon
rapport quantité/prix (59'/104 F), et un très bon
rapport qualité/prix.
On ne le trouve qu'en Belgique (sur
http://www.netbeat.com/labels/Franc_Amour_17.htm), il s'agit
d'une fort
bonne compilation de Jacques Hustin, celui qui chantait "On
m'a donné
quinze ans"... Fabicore lui consacre un beau site en
http://perso.infonie.fr/fabicore/gd081000.html.
Cordialement.
--
Alain Beyrand
http://pressibus.org/chanson/indexfr.html
Je viens de rajouter des pages sur Maripol, Patrick Abrial et
Michel
Zacha. Si certains d'entre vous ont des couvertures ou infos
complémentaires...
Et j'ai présenté le futur CD de Gérard Pierron,
qui sortira dans 5
mois...

___________________________________________________________________________
le 10/04/2000 10:00, [email protected]
Mon Apr 10 10:06:35 2000 à [email protected] Mon Apr
10 10:06:35 2000 a écrit :
LE PRIX DU CD
Bonjour
Je produit les rééditions sur Renée Lebas;
je suis un indépendant: je n'ai qu'un petit distributeur
qui fait ce qu'il peut pour distribuer les Cd que je produit;
autant dire qu'on ne les trouve pas partout, car face aux majors...nous
avons également à faire face aux vendeurs ignares
qui "ne prennent pas le volume2 consacré à
Renée Lebas puisqu'ils ont le volume 1"!!!! mon prix
de gros H.T est de 71 francs, base sur laquelle je paye la SDRM,
véritable impôt,mais dont mon distributeur prend
40% pour le mettre à disposition du public (en principe).
Je ne touche donc que 39 FF par CD vendus, autant dire que je
perds de l'argent si je ne les vends pas directement moi-même.
Sur les 71 francs, le point de vente se prend un % supplémentaire,
et il faut ajouter la TVA, ce qui fait que le Cd se vend, prix
public, 115 Francs TTC. Désolé, je ne peux pas
faire moins!
les CD vendus à 39 francs sont un véritable scandale,
du dumping que seules les majors peuvent se permettre, la plupart
du temps sur un "matériel" ultra amorti! Tant
mieux pour eux, mais savez vous ce que touchent les artistes
de ces compilations à prix cassés? des picaillons!
Il faut avoir eu à faire avec les services de redevances
pour comprendre ce que c'est:50% d'abattement pour réédition,
à nouveau 50 % d'abattement pour le support numérique
"non prévu au contrat initial" (qui date parfois
des années 50), puis nouvel abattement pour "serie
middprice"....au final, j'ai vu des redevances de...1.8%
pour un artiste interprète, réduit prorata numéris
du support...alors, par pitié, ne dites pas que les CD
sont trop chers; baissons plutôt la TVA!
J.Collet
[email protected] -----
Original Message -----
From: pantch <[email protected]>
To: [email protected]
Sent: Sunday, April 09, 2000 12:07 AM
Subject: [Chorus] LE PRIX DU CD
le 8/04/2000 22:49, [email protected]
Sat Apr 8 22:50:21 2000 à [email protected] Sat Apr
8 22:50:21 2000 a écrit :
Bonjour,
Je peux donner mon avis sur le prix du disque, pour répondre
à Frédérick Blais. Mais j'aurais aimé
savoir ce que ce dernier trouve "cher", avoir une vague
idée du budget qu'il consacre aux CDs et de la région
où il fait ses achats.
Je pense que, même pour quelqu'un qui ne roule pas sur
l'or, le CD n'est pas cher, à condition d'être près
d'une ville de bonne taille, ce qui apporte la facilité
du choix, les boutiques d'occasions et les Conventions du Disque.
Les choses se compliquent si l'on habite un village et qu'on
achète par correspondance.
Depuis son lancement en Mars 83, le prix d'un CD "nouveau"
(le contraire d'une réédition) n'a augmenté
que de 15 %. La plupart des biens consommables ont subi une inflation
supérieure (transports, presse, essence, nourriture...).
Mais ce CD de 83 était le plus souvent d'une durée
équivalente à celle d'un 33 tours, soit 30 minutes,
ou bien plafonnait à 50 minutes. En 2000, la durée
moyenne a nettement progressé .
En plus de ce CD "nouveau", il existe maintenant
de nombreuses séries à prix intermédiaire,
ou à prix économique, inconnues en 83. On trouve
des CDs actuellement au prix de 99 F, et tous les échelons
intermédiaires jusqu'à 39 F, comme la récente
série Camden. Bien sûr, les rééditions
sont le plus souvent vendues à ces prix minorés.
Si l'on veut remonter plus loin dans le temps, vers 1960 par
exemple, la situation était la suivante.
-un jeune salarié gagnant 400 F net équivalait
à un jeune actuel payé F 4 500.
-le 33t 30cm (qui durait 25 ou 30 minutes) coûtait environ
25 F, pour une nouveauté. Seuls les gens aisés
en achetaient régulièrement.
-le 33t 25cm (qui durait 20 minutes) coutaît environ 20
F. Les jeunes en achetaient pour les grandes occasions seulement.
-le Super 45t (4 titres, 10 minutes) coutaît un peu moins
de 10 F, c'était le format le plus populaire.
-le 45t Simple (équivalent du CD single) n'intéressait
personne parce qu'il n'avait pas de pochette illustrée
et servait surtout aux juke-boxes.
Ces 45t et 33t, il faut le rappeler, étaient plus fragiles
que le CD, et de moindre qualité sonore, sauf si l'on
possédait une chaîne hi-fi.
On peut en conclure qu'il y a 40 ans, avec un salaire donné,
on pouvait acheter 40 disques de 10 minutes, et que maintenant,
avec ce même salaire, on peut avoir à peu près
autant de CDs, de 50 ou 60 minutes chacun, d'un maniement facile,
d'un encombrement réduit, se conservant parfaitement avec
un minimum de soins, et au son théoriquement supérieur.
Pourvu que ça dure....
Bertrand Chaumelle
___________________________________________________________________________
le 10/04/2000 10:31, [email protected]
Mon Apr 10 10:32:56 2000 à [email protected]
Mon Apr 10 10:32:56 2000 a écrit :
Re LE PRIX DU CD
J'habite pour ma part en région parisienne et je consacre
à peu près 300 F
par mois à l'achat de disques même si c'est toujours
insuffisant à mes yeux
Par contre je profite de mon double abonnement à une médiathèque
pour
emprunter à loisir 6 Cds et les graver très souvent,
(environ 5 à 6/mois)
Je préfèrerais acheter les originaux (j'appréhende
le disque comme un tout
et j'essaye dans la mesure du possible de respecter au maximum
l'origianl
(copie jacquette couleur...)que faire cela mais je n'ai pas le
choix et je
pense que ce n'est pas aux usagers de "faire des efforts
dans ce sujet" mais
plutôt aux décideurs (politiques essentiellement)
Ce phénomène va bouleverser à mon avis la
donne du marché du disque
Bruno
----- Original Message -----
From: pantch <[email protected]>
To: <[email protected]>
Sent: Sunday, April 09, 2000 10:01 PM
Subject: [Chorus] Re LE PRIX DU CD
> le 9/04/2000 9:30, [email protected]
Sun Apr 9 09:24:45 2000 à
> [email protected] Sun Apr 9 09:24:45 2000 a écrit
:
>
> Bonjour,
>
> > Je pense que, même pour quelqu'un qui ne roule
pas sur l'or,
> > le CD n'est pas cher, à condition d'être
près d'une ville de
> > bonne taille, ce qui apporte la facilité du
choix, les
> > boutiques d'occasions et les Conventions du Disque.
Les
> > choses se compliquent si l'on habite un village et
qu'on
> > achète par correspondance.
>
> En ville, c'est cher aussi, même s'il est vrai que
les magasins
> d'occasion permettent de faire passer le prix de 125 à
75 F...
>
>
> > Depuis son lancement en Mars 83, le prix d'un CD "nouveau"
> > (le contraire d'une réédition) n'a augmenté
que de 15 %.
>
> Alors qu'il aurait dû diminuer très largement.
Il était en effet
> beaucoup plus cher qu'un 33 tours (70-80 F vers 1988),alors
qu'il en
> reprenait le même contenu, la raison (devenue prétexte)
étant que
> c'était un nouveau support qui revenait plus cher.
Or depuis les prix de
> fabrication se sont effondrés, mais la baisse attendue
n'a jamais eu
> lieu (il y a tout de même eu un allongement de la
durée d'écoute, mais
> d'un autre côté, la TVA est passée de
33% à 19,6%).
>
> Il y a eu d'autres phénomènes, les clips,
les publicités télévisées :
> c'est utile ? Et les pochettes luxueuses (et pas pratiques...)
à la
> Goldman, Cabrel ou Renaud ? Pourquoi les chanteurs de renom
ne
> refusent-ils pas ça et ne se battent-ils pas pour
un prix à 100 F ?
>
> Le consommateur français est arnaqué. Vous
en voulez une autre preuve ?
> Une preuve éclatante ? Allez sur le site québécois
> http://www.musiknet.com, vérifiez que le dernier
Cabrel, Hors-saison,
> est à 16,99 dollars canadiens, soit 80,2 F. Et voyez
le prix en France,
> par exemple sur http://www.alapage.com : 145 F. Même
en promotion dans
> les grandes surfaces, il n'a jamais été en
dessous de 100 F, même sans
> doute 110 F...
>
> Et, en passant, je n'ai pas tellement vu Chorus s'insurger
contre
> cela... Alors que c'est révoltant...
>
> Maintenant le vent tourne, il y a du piratage. N'est-ce
pas de la
> défense, un retour de balance ? N'y en aurait-il
pas moins si le prix
> d'un CD passait de 145 F à 80 F ?
>
>
> > Si l'on veut remonter plus loin dans le temps, vers
1960 par
> > exemple, la situation était la suivante.
> > -un jeune salarié gagnant 400 F net équivalait
à un jeune
> > actuel payé F 4 500.
> ...
>
> Faudrait pas exagérer ! Regardez l'effondrement du
prix des transistors
> ou des télévisions, et voyez la différence
!! Et les droits d'auteurs
> n'expliquent pas tout !...
>
> Comparez le prix de Chorus et celui d'un CD, le prix d'une
BD et celui
> d'un CD... (alors que le coût de fabrication est proportionnellement
> plus important...)
>
> Il me semble que ce prix pourrait être de 80 à
100 F, comme au Québec,
> et ça changerait beaucoup de choses...
>
> --
> Alain Beyrand
___________________________________________________________________________
le 10/04/2000 14:24, [email protected]
Mon Apr 10 14:25:16 2000 à [email protected]
Mon Apr 10 14:25:16 2000 a écrit :
Bonjour,
J'aimerai apporter quelques précisions sur le prix
des disques au
Québec. Tout d'abord, les disques produits ici sont moins
cher dans les
grandes surfaces (Archambault musique, par exemple). Les disquaires
indépendants vendent leurs disques beaucoup plus chers(parfois
5 à 8 $ de
plus).
Comme je suis passionné de chanson française, j'achète
surtout des
disques français importés. Par conséquent,
comme le prix des disques
français est plus élevé que ceux des disques
québécois, je dois débourser
une somme très élevé, soit près de
trente dollars(comparitivement à moins de
vingt dollars pour les disques produits ici).De plus, il faut
ajouter nos
deux taxes de vente de 7 et 7,5 %.
Mais, le problème, c'est qu'il y a trop de choix. Bien
sûr, le choix
est une bonne chose, mais je dois constamment limiter mes achats
puisque je
suis étudiant et que je dois payer les dépenses
afférentes. J'achète environ
deux à trois disques par semaine et je dois en laisser
environ une vingtaine
dans les bacs, faute d'argent.
Frédérick Blais
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le 10/04/2000 20:33, [email protected]
Mon Apr 10 20:46:52 2000 à [email protected] Mon Apr
10 20:46:52 2000 a écrit :
PRIX DU CD
Pour répondre à Alain Beyrand,
Les avis sur un prix sont forcément subjectives, et si
quelqu'un trouve un prix "révoltant", c'est
qu'il a ses raisons. Mais il ne faut pas pour autant nier la
réalité des faits. J'avais essayé de démontrer
que l'évolution des prix était favorable au consommateur,
jusqu'à aujourd'hui. Le CD à 80 F ou moins, comme
je l'avais dit, représente une part importante du marché,
ceci depuis plus de 10 ans. Tout le monde a le droit de savoir
qu'aux Puces, près de Paris, le prix standard du CD, souvent
neuf, est de 60 F. Et que les grandes surfaces vendent pendant
quelques semaines les nouveaux CDs à un prix toujours
inférieur à 145 F. A bon entendeur...
Le tarif canadien de 80 F n'a de sens que si on le définit
par rapport au coût de la vie national, non ? Alors, attendons
de savoir pour juger. Rien ne sert de convertir les dollars en
francs, ceci ne concerne que les touristes.
Une chose qui m'étonnera toujours, c'est le nombre de
gens que je vois aux caisses de la FNAC (ou autres) avec des
piles de CDs, des "Intégrales" comme s'il en
pleuvait. C'est tout de même assez nouveau comme comportement.
La publicité TV ne vise que les acheteurs de CDs plein
tarif, ou de coffrets, pas ceux des CD-2 titres. Il faut croire
que beaucoup y trouvent leur compte, côté marchands
et côté public.
La TVA était à 33 % avant, d'accord, mais encore
avant, elle était à...6 %: je vous parle d'un temps
que les moins de 20 ans...Si on la prend en compte, elle renforce
encore mon idée de baisse historique.
Les avantages acquis sur le plan technique comprennent aussi
la STEREO, qui a mis longtemps à s'imposer, et la MUSICASSETTE,
qui n'existait pas en 60, et qui permet, à moindre coût
(d'où son adoption par les artistes "autoproduits")
d'écouter la musique de son choix en voiture, ou en marchant.
C'est pas beau ça !?
La présentation trop luxueuse aggrave les prix; oui. Il
y a eu des essais de "double" présentation:
un CD présenté au choix en boîtier standard
ou en digipak amélioré. Ce n'est pas à l'artiste
de prendre des risques en exigeant tel ou tel prix de vente;
mais certains le font tout de même, discrètement.
L'effondrement des prix de l'électronique domestique:
mais ça va encore plus dans mon sens. Il est évident
que le prix de l'équipement d'écoute doit entrer
dans le calcul du coût réel des disques !! Pas de
CD sans lecteur, et réciproquement. Prix de départ
d'un lecteur de CDs en 83: deux modèles seulement, un
Philips de base à 3500 F environ, et un Marantz plus évolué
à (tenez-vous bien...) 7400 F. Aujourd'hui, l'équivalent
de ce Marantz (mais en mieux) vaudrait 800 F, je pense. Sans
commentaire.
Ce qui compte, c'est l'avenir. Il y a peu, j'ai vu un patron
de maison de disques ouvert et intelligent venir discuter à
la TV avec des jeunes des questions de prix du disque, de duplication,
de téléchargement. C'est Pascal NEGRE de chez Unversal.
CHORUS pourrait lui demander son avis sur la question, dans la
perspective de l'arrivée de nouveaux supports comme le
DVD audio/enregistrable, le Super CD, et de l'impact d'Internet
sur la dématérialisation de la chanson. Nous serions
heureux d'avoir, en exclusivité sur le serveur, l'avis
d'un décideur.
Bertrand
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le 10/04/2000 21:15, [email protected]
Mon Apr 10 21:28:12 2000 à [email protected] Mon Apr 10 21:28:12
2000 a écrit :
Zacha
>Alain Beyrand
>http://pressibus.org/chanson/indexfr.html
>Je viens de rajouter des pages sur Maripol, Patrick Abrial
et Michel
>Zacha. Si certains d'entre vous ont des couvertures ou infos
>complémentaires...
>Et j'ai présenté le futur CD de Gérard
Pierron, qui sortira dans 5
>mois...
Je vais vite aller voir. Zacha à l'époque des
MJC niçoises j'étais bien
copain avec lui. Je crois que je me souviens encore de chansons
jamais
enregistrées . Il a beaucoup perdu du fait de ses orchestrations
vaseuses. Il a voulu se marquer sur le temps et a fait des disques
ratés, à mon avis.
Sur scéne, seul à la gratte, il était beaucoup
plus convaincant.
Quand à Abrial le disque condamné amour m'a suivi
longtemps.
Malheureusement, rien n'est ré-édité en
C.D.
Bon, je file chez maripol.
Salut
Robert Cuffi
___________________________________________________________________________
le 10/04/2000 22:17, [email protected]
Mon Apr 10 22:33:52 2000 à [email protected]
Mon Apr 10 22:33:52 2000 a écrit :
Précisions sur le coût des disques compacts
au Québec
Bonjour,
Dans mon message précédent, où j'expliquais
le coût des disques
compacts au Québec, j'ai oublié de mentionner le
revenu moyen d'un
québécois. Ce dernier se situe entre 300 $ et 450
$ par semaine environ,
mais une grande partie vit sous le seuil de la pauvreté.
Le salaire minimum
est de 6,90$/heures.
Dans ce contexte, avec les dépenses attribuées
pour la nourriture
(environ 60$ par semaine par personne), pour le loyer (420$ environ
par
mois), le téléphone et l'électricité,
il devient difficile d'acheter
plusieurs disques par semaine (environ 20$ pour les disques québécois
et 30$
pour les disques importés non distribués au Québec),
surtout si on tient
compte des autres dépenses à payer.
Frédérick Blais
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le 10/04/2000 23:07, [email protected]
Mon Apr 10 23:11:44 2000 à [email protected] Mon Apr
10 23:11:44 2000 a écrit :
PRIX DU CD
[A Daniel Pantchenko : je vois que le mode de postage a changé.
J'ai
reçu un courrier de "sender" Chorus, de "from"
Chaumelle et de "reply to
Chaumelle. Il faudrait sûrement changer un paramétrage
pour que le
"Reply to" se fasse sur chorus. La réponse se
ferait alors sur toute la
liste de diffusion, plutôt que sur Chaumelle. Là,
j'ai été obligé de
"répondre à tous" pour que le destinataire
soit Chaumelle et la "Copie
conforme" soit à Chorus, puis j'ai supprimé
Chaumelle et mis Chorus en
destinataire]
Bonjour,
> Les avis sur un prix sont forcément subjectives,
et si quelqu'un
> trouve un prix "révoltant", c'est qu'il
a ses raisons. Mais il ne faut
> pas pour autant nier la réalité des faits.
Je pense m'être appuyée sur elle, sur l'évolution
des prix d'un disque
neuf, sa descente continue et importante de 1960 à 1988,
la brusque et
forte hausse lors du passage au CD et le fait qu'elle n'ait jamais
été
résorbée, malgré la baisse de la TVA et
l'effondrement des prix de
fabrication.
> La TVA était à 33 % avant, d'accord, mais
encore avant, elle était
> à...6 %: je vous parle d'un temps que les moins de
20 ans...Si on la
> prend en compte, elle renforce encore mon idée de
baisse historique.
Jusqu'en 1988.
> Les avantages acquis sur le plan technique comprennent
aussi la
> STEREO, qui a mis longtemps à s'imposer, et la MUSICASSETTE,
qui
> n'existait pas en 60, et qui permet, à moindre coût
(d'où son adoption
> par les artistes "autoproduits") d'écouter
la musique de son choix en
> voiture, ou en marchant. C'est pas beau ça !?
Oui, mais ça n'a pas grand rapport avec le prix. Moi,
ce que j'ai
particulièrement apprécié, c'est la qualité
des CD, parce qu'avec les 33
tours, c'était la galère, avec des craquements
dès la première écoute,
une horreur quand on écoute Manset ;-)... Mais là
aussi,, c'est une
évolution technologique naturelle qui n'entre pas dans
le prix une fois
qu'elle est digérée...
> Il est évident que le prix de l'équipement
> d'écoute doit entrer dans le calcul du coût
réel des disques !! Pas de
> CD sans lecteur, et réciproquement. Prix de départ
d'un lecteur de CDs
> en 83: deux modèles seulement, un Philips de base
à 3500 F environ, et
> un Marantz plus évolué à (tenez-vous
bien...) 7400 F. Aujourd'hui,
> l'équivalent de ce Marantz (mais en mieux) vaudrait
800 F, je pense.
> Sans commentaire.
Comparez plutôt avec le prix d'une platine 33 tours
en 1988... Mais là,
oui, même avec cette comparaison, il y a eu une baisse
appréciable.
> Ce qui compte, c'est l'avenir. Il y a peu, j'ai vu un
patron de maison
> de disques ouvert et intelligent venir discuter à
la TV avec des
> jeunes des questions de prix du disque, de duplication,
de
> téléchargement. C'est Pascal NEGRE de chez
Unversal. CHORUS pourrait
> lui demander son avis sur la question, dans la perspective
de
> l'arrivée de nouveaux supports comme le DVD audio/enregistrable,
le
> Super CD, et de l'impact d'Internet sur la dématérialisation
de la
> chanson.
Oui, c'est une bonne idée. Je ne sais trop que penser
de l'évolution
actuelle. Je trouve qu'il y a une tentation qui naît, chez
les grandes
maisons de disques, pour carrément supprimer le CD, afin
de ne mettre en
place qu'une diffusion non duplicable. Heureusement, ce n'est
pas
facile, et ces CD sur lesquels elles ont eu de gros profits risquent
de
leur en faire perdre beaucoup. Je ne les plains pas... Quant
aux petits,
s'ils sont malins, ils devraient pouvoir s'y retrouver, car Internet
n'est pas la culture de masse, genre télévision,
mais une culture de
spécialisation qui devrait mieux leur convenir...
> Nous serions heureux d'avoir, en exclusivité sur
le serveur,
> l'avis d'un décideur.
Priorité au papier, mais quelques échos ici
seraient appréciés...
Pour revenir au prix du disque, je trouve fort anormal qu'un
disque
acheté sur Internet soit aussi cher qu'en magasin. Il
y a tout de même
beaucoup moins d'intermédiaires et, comme aux Etats-Unis,
cela devrait
provoquer une baisse appréciable. Et les artistes et petites
maisons
d'édition devraient s'engager dans cette voie. L'avis
d'un site comme
http://www.alapage.com (maintenant lié à France-Télécom)
devrait être
intéressant : si un chanteur ou son représentant
(prenons Vasca)
s'adresse à alapage, est-ce-que la commission d'alapage
est bien moindre
que celle d'un magasin FNAC, par exemple ?
Cordialement.
--
Alain Beyrand

___________________________________________________________________________
MESSAGE DE CHORUS : ATTENTION A VOS REPONSES
--------------------------------------------
Lundi 10 avril
Vive le débat d'idées, et il est clair que le
prix du CD passionne tout le
monde, mais faites attention, s'il vous plaît.
REPONDEZ IMPÉRATIVEMENT A
[email protected]
Merci de votre compréhension. Très prochainement,
la liste ne sera plus
modérée et évitera ce genre de désagrément.
Amicalement
Daniel PANTCHENKO
Responsable du site Chorus
__________________________
CHORUS (Les cahiers de la chanson)
BP 28 - 28270 Brezolles (France)
(tél. 02.37.43.66.60 ; fax 02.37.43.62.71)
Mél : [email protected]
http://www.chorus-chanson.fr
___________________________________________________________________________
MESSAGE (TECHNIQUE) DE CHORUS
-----------------------------
Mardi 11 avril
[A Bertrand Chaumelle : par suite d'erreurs techniques diverses,
le message
en anglais envoyé lors de l'abonnement à la liste
ne lui correspond pas
(nous avions préparé un message en français)
et l'index indiqué dans ce
message pour l'archivage des messages n'est pas opérant.
Reste donc la
"compil" hebdomadaire ou l'archivage réalisé
par nos soins sur la page de la
liste de discussion sur le site Chorus].
[A Alain Beyrand : non, il n'y a aucun changement de postage,
mais des
réponses à des réponses de réponses...
de réponses, et de possibles erreurs
de ma part. Il faut bien poster à [email protected].
Vivement donc, qu'il
n'y ait plus de modération !]
Daniel PANTCHENKO
Responsable du site Chorus
__________________________
CHORUS (Les cahiers de la chanson)
BP 28 - 28270 Brezolles (France)
(tél. 02.37.43.66.60 ; fax 02.37.43.62.71)
Mél : [email protected]
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___________________________________________________________________________
le 11/04/2000 20:50, [email protected]
Tue Apr 11 20:52:47 2000 à [email protected] Tue Apr
11 20:52:47 2000 a écrit :
PRIX DU CD + MESSAGE TECHNIQUE
POUR CHORUS:
J'ai en effet reçu un texte en anglais, suite à
quoi j'ai envoyé un "ordre" au serveur pour
ne plus recevoir d'écho de mes propres messages, ni d'accusés
de réception. Ça n'a pas fonctionné. Pourriez-vous
activer cette fonction ? Je dois maintenir un minimum d'ordre
dans ma boîte de réception, surtout si je veux participer
à Liste de Discussion du PSG qui a semble-t-il 13 000
inscrits, sans modérateur...
POUR J. COLLET: tout à fait d'accord avec vous: 115 F,
c'est justement le prix actuel de "Métamec"
à la FNAC, avec un livret consistant. Par contre la FNAC
nous arnaque quand elle vend le Cabrel en espagnol à 189
F. L'import a de tout temps été un prétexte
à des abus énormes. Mais à vouloir baisser
inconsidérément le prix disque, on risque de tuer
le producteur, parfois.
POUR ALAIN BEYRAND: pourquoi parler toujours de 88 ? Le CD date
de 83, encore une fois. Les premiers se vendaient 125 F. Il n'y
avait guère de chanson francophone, il est vrai, mais
parmi vous tous, qui n'achète jamais de classique, de
jazz, de danse, etc. ? Donc, en FRANCS CONSTANTS, le CD a baissé,
JUSQU'AU NIVEAU DU MICROSILLON qui l'a précédé.
Il n'est pas facile de saisir tous les paramètres à
la fois, et de se resituer dans le temps, mais c'est ainsi. Pour
une opinion, disons radicale, sur l'évolution du disque,
on pourra lire dans le numéro actuel de VIBRATIONS, magazine
suisse, l'interview du musicien John Zorn.
POUR FRÉDÉRICK BLAIS: merci pour ces précisions
sur les prix canadiens: ce n'est pas dans la presse française
que l'on trouve de tels renseignements. Les imports sont donc
vendus moitié plus chers chez vous. Mais 2 ou 3 CDs achetés
par semaine, ce n'est pas si mal. Le plus difficile doit être
de trouver 2 ou 3 CDs de qualité aussi souvent. Moi, je
trouve 4 CDs nouveaux intéressants par mois, au grand
maximum, le reste, c'est de la réédition. C'est
l'âge d'or de la réédition et je ne m'en
plains pas.
Pour sortir un peu des questions uniquement mercantiles, je dirais
que la durée maximale d'un CD (ou couramment pratiquée,
mettons 50 minutes) est inadaptée à la création:
elle contraint l'artiste à meubler, à étirer,
à délayer. On perd la concision, la densité,
la force du message musical. Un format de 25 minutes à
tout casser suffirait, pourrait être nettement moins cher,
mais les maisons de disque n'en veulent pas. Les grands artistes
de l'après-guerre ne sortaient pas un disque d'une heure
tous les deux ou trois ans, mais une demi-heure par an (c'était
contractuel). Ils restaient plus facilement présents dans
l'esprit du public.
Bertrand Chaumelle
___________________________________________________________________________
le 11/04/2000 22:59, [email protected]
Tue Apr 11 23:02:16 2000 à [email protected] Tue Apr 11 23:02:16
2000 a écrit :
Spectacles dans le vivant
Deux belles émotions scéniques dans la semaine.
C'est rare dans la
région niçoise.
D'abord Jacques Bertin. peu de pub, 120 personnes dans la salle,
une
sono un peu faible.
Toujours cette voix qui vibre et qui traverse, ces textes de
remous qui
viennent de l'enfance et de la vie.
L'écriture de Bertin est unique. Un mélange de
lyrisme flamboyant et de
quotidien dans une tasse de café.
Il me donne l'impression de suivre son chemin, comme il veut,
imperturbable dans sa fragilité.
Bertin est un passeur d'émotion, un donneur de frisson,
un qui parle
tout prés.
Et puis hier, La Tordue. Une salle archi comble. Des jeunots
qui se
trémoussent sur des arpèges habillant Baudelaire,
des vapeurs de pétards
qui t'enfument les oreilles, si les textes sont souvent trop
premier
degrés, la musique est chatoyante, en relief et amoureuse.
Je suis
heureux pour la semaine.
Rob

___________________________________________________________________________
le 12/04/2000 0:22, [email protected]
Wed Apr 12 00:26:32 2000 à [email protected] Wed Apr
12 00:26:32 2000 a écrit :
Evolution du disque
Bonjour,
Réponse à Bertrand Chaumelle :
-
-
-
-
-
- --
- --
-
-
1960 1988 2000
> POUR ALAIN BEYRAND: pourquoi parler toujours de 88 ?
Je l'ai dit : parce que le prix du disque est passé
de 75 F à 125 F,
pour cause de passage du 33 tours au CD, et que cette différence
n'a
jamais été résorbée.
J'ai essayé de le résumer dans le shéma
ci-dessus, en franc constant
(d'où une certaine diminution de 1988 à 2000, alors
que le prix en
francs n'a guère changé)
Si vous voulez montrer que je me trompe, prouvez-moi qu'une
de mes
données est fausse (c'est possible, je m'appuie sur ma
mémoire...).
Le CD a été un prétexte pour casser une
baisse qui a été un phénomène
très important, et tout au long du XXème siècle.
Comme ont été
importants, du 78 tours au CD, l'augmentation du temps par disque
et
l'amélioration de la qualité d'écoute (qui,
elle, depuis le CD, ne peut
pratiquement plus évoluer...).
Or cette baisse de prix a été artificiellement
stoppée lors de l'arrivée
du CD. C'est contraire à l'ordre naturel de l'évolution
technique, et la
conséquence en est que maintenant ça craque de
partout. Dans 10 ans, sur
un disque dur d'un téra-octets (= 1024 giga-octets), un
simple
particulier pourra placer des dizaines de milliers de chansons
et le
dupliquer pour un prix de fabrication de 1000 F actuels (coût
du disque
dur). Et là on se retrouvera dans la continuité
de la baisse de 1960 à
1988, et même bien plus bas !
Avec de tels phénomènes, le barrage artificiel
de 1988 aura donc
complètement sauté !
> Le CD date de 83, encore une fois.
Oui, mais, encore une fois, il ne s'est généralisé
que vers 1988 et
c'est son début dans les habitudes d'achat du grand public
que je
retiens, pour me placer en continuité du reste.
> Les premiers se vendaient 125 F. Il n'y avait guère
> de chanson francophone, il est vrai, mais parmi vous tous,
qui
> n'achète jamais de classique, de jazz, de danse,
etc. ? Donc, en
> FRANCS CONSTANTS, le CD a baissé,
Une nouvelle fois, mon propos n'est pas là, car je
parle du prix du
disque, en mettant le CD en continuité du 33 tours 30cm,
lui même
précédé du 25 cm et du 78 tours...
> JUSQU'AU NIVEAU DU MICROSILLON qui l'a précédé.
Non, car je ne pense pas que 125 F de maintenant valent 75
F de 1988. Et
pourquoi est-ce que ça ne serait pas descendu plus bas
que le
microsillon, alors que les coûts de fabrication d'un CD
sont moindre ?
> Il n'est pas facile de saisir tous les paramètres
à la
> fois, et de se resituer dans le temps, mais c'est ainsi.
Je pourrais vous en dire autant... Il faudrait d'abord qu'on
parle de la
même chose. Et ensuite savoir si on est d'accord sur les
éléments de
bases (75 F un 33 tours en 1988, vous êtes d'accord ?).
> Pour une
> opinion, disons radicale, sur l'évolution du disque,
on pourra lire
> dans le numéro actuel de VIBRATIONS, magazine suisse,
l'interview du
> musicien John Zorn.
En une ou deux phrases, on peut avoir une idée de cette
"opinion
radicale" ?
> Pour sortir un peu des questions uniquement mercantiles,
je dirais que
> la durée maximale d'un CD (ou couramment pratiquée,
mettons 50
> minutes) est inadaptée à la création:
elle contraint l'artiste à
> meubler, à étirer, à délayer.
On perd la concision, la densité, la
> force du message musical. Un format de 25 minutes à
tout casser
> suffirait, pourrait être nettement moins cher, mais
les maisons de
> disque n'en veulent pas. Les grands artistes de l'après-guerre
ne
> sortaient pas un disque d'une heure tous les deux ou trois
ans, mais
> une demi-heure par an (c'était contractuel). Ils
restaient plus
> facilement présents dans l'esprit du public.
Une demi-heure par disque, c'était l'époque
des 25 cm dans les années
50. Dans les années 70 on était à 40 mn,
maintenant c'est 50 mn. Et
avant guerre on partait de bien plus bas, tout cela fait partie
de
l'évolution naturelle dont je parlais tout à l'heure...
Mais je pense qu'une façon de s'adapter au nouvel environnement
consistera à sortir du carcan du disque, qui perd sa raison
d'être pour
aller vers une unité qui serait la chanson (le "titre",
comme Trénet a
raison de s'en moquer...), avec une diffusion modulée...
La mort du disque, n'est-ce pas là une "opinion
radicale" ? Mort par le
bas avec cet éclatement en chansons, et mort par le haut
avec ce
regroupement dans de gigantesques disques durs... Disque à
géométrie
variable, si vous préférez...
Cordialement.
--
Alain Beyrand
___________________________________________________________________________
MESSAGE (TECHNIQUE) DE CHORUS : À DISCUTER SANS
MODÉRATION
_____________________________
Mercredi 12 avril
Bonjour à toutes et à tous,
Ça y est, la liste de discussion fonctionne sans modérateur
(mea culpa,
Alain Beyrand avait sans doute raison dans un de ses précédents
messages),
mais ATTENTION, il faut toujours répondre à [email protected],
SINON SEUL
L'EXPÉDITEUR RECEVRA LA RÉPONSE. On peut aussi
faire "Répondre à tous", mais
là, l'expéditeur recevra deux fois la réponse.
D'autre part, pour répondre à Bertrand Chaumelle,
on m'a précisé que
techniquement, "par défaut", l'expéditeur
d'un message ne doit pas le
recevoir en retour, sauf s'il s'est abonné à une
seconde adresse.
Mille excuses pour ces petits problèmes techniques
(il y en aura encore un
ou deux autres, l'infrastructure de la liste ne correspondant
pas encore
tout fait à ce que nous souhaitions) ; c'est l'inconvénient
de collaborer
avec une grande société au sein de laquelle la
communication entre les
différents secteurs n'est pas toujours très facile.
Mais depuis bientôt
quatre ans, que nous travaillons avec elle, ce ne sont que des
vétilles.
L'essentiel est dans la réalisation d'un des plus importants
sites sur la
chanson francophone, et cette liste de discussion qui, en à
peine trois
semaines suscite des échanges passionnés et passionnants.
Allez-y les gars, allez-y les filles... et sans modération.
Amicalement
Daniel PANTCHENKO
Responsable du site Chorus
(ex modérateur)
__________________________
CHORUS (Les cahiers de la chanson)
BP 28 - 28270 Brezolles (France)
(tél. 02.37.43.66.60 ; fax 02.37.43.62.71)
Mél : [email protected]
http://www.chorus-chanson.fr

___________________________________________________________________________
le 12/04/2000 11:45, [email protected]
Wed Apr 12 11:55:10 2000 à [email protected] Wed Apr 12
11:55:10 2000 a écrit :
prix du CD et séries économiques
Toujours dans le débat "le prix du CD" :
Je voudrais qu'on arrête de faire croire aux gens que
le prix du CD a partiellement baissé depuis
l'apparition et le dévoloppement des séries
économiques. Pour la bonne raison que les séries
économiques ont été inventées avant
le lancement
commercial du CD. Je me souviens avoir acheté en 1982
un 33 tours de Bob Dylan en "Nice price CBS".
Qu'on arrête également de dire que les rééditions
en
série économique sont des disques qui ont été
"amortis", c'est à dire qui se sont très
bien vendus.
C'est vrai au départ, mais tous les disques qui
décrochent le jackpot ne sont pas forcément réédités
en série économique. Comment expliquer que les
CDs de
Pink Floyd n'aient JAMAIS été disponibles en série
économique ? Si les Pink Floyd n'ont pas vendu
suffisamment de disques pour amortir les droits, je me
demande combien d'artistes ou de groupes l'ont fait...
La réponse à ma question est simple : la maison
de
disques ou les producteurs (des Pink Floyd ou
d'autres) n'a aucune raison de baisser les prix
puisqu'ils savent que les amateurs de Pink Floyd vont
cracher au bassinet. Ils auraient tort de se gêner
puisque les disques se vendent de toutes façons par
millions au prix fort. Après ils vont pleurer que
c'est la faute à la TVA qui ne baisse pas, et ils vont
encore pleurer plus fort sur les graveurs de CDs qui
leur occasionnent un manque à gagner, alors que ce
sont les majors, généralement (quoique maintenant,
Philips a revendu sa partie maison de disques à
Universal), qui ont poussé à l'invention et à
la
démocratisation de nouveaux appareils qui permettent
de dupliquer. Avant la démocratisation des graveurs de
CDs, ils pleuraient sur les copies cassette audio,
alors que c'étaient eux qui fabriquaient et vendaient
des platines double-cassettes.
Marie-Pierre.
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le 12/04/2000 17:42, [email protected]
Wed Apr 12 17:43:05 2000 à [email protected] Wed Apr
12 17:43:05 2000 a écrit :
CDs A PRIX REDUIT
Bonjour à tous,
POUR MARIE GAUDEZ:
Je me souviens des 33 tours CBS "Nice Price": ils étaient
vendus à combien du prix "normal" ? 60 ou 70
%, jamais moins. Il y avait moins cher, comme les "Music
for Pleasure" d'EMI, mais c'étaient des présentations
bâclées, des durées moindres, des artistes
de fond de catalogue, les vrais disquaires n'en voulaient pas:
on les trouvait dans les gares, les stations-service, etc.
En fait, le principe de la série économique est
très ancien, sans remonter aux 78 tours, il y avait dans
les années 50 une catégorie de prix dite "POPULAIRE"
(à 50 %) avec des vieux nanars. Jamais les artistes cotés
n'auraient voulu y figurer; et la qualité technique était
souvent inacceptable. Les maisons de disques ont aussi lancé
à cette époque les Clubs de Disque pour court-circuiter
les disquaires et leurs marges abusives: Reader's Digest, Guildes,
etc.
Le CD a perpétué la tradition, en descendant beaucoup
plus bas (à 30 % par exemple) avec une qualité
honnête et un répertoire très vaste. Si l'on
exclut les nouveautés et les productions marginales, on
peut se constituer une discothèque honorable de disques
neufs à des prix cassés.
Pour Pink Floyd (ou d'autres), la responsabilité vient
probablement des artistes aux-mêmes et de leurs agents,
puisque, comme vous le dites, ils sont conscients de leur potentiel
inchangé et sont rémunérés au pourcentage.
Ils sont donc en position de force. Vous remarquerez que certains
artistes refusent aussi de figurer dans les "compilations".
Inutile de se frapper, ça ne va pas changer de sitôt.
Avant le CD, la copie sur K7 était déjà
la bête noire de l'industrie et l'on trouvait sur certaines
pochettes une tête de mort avec l'inscription "la
copie illégale tue la musique". Ce qui a abouti au
paiement d'une redevance par l'acheteur, qu'il en soit conscient
ou non, qui est redistribuée aux ayants-droit.
Le CD vierge n'est pas à l'abri d'une mesure analogue.
Bertrand
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le 13/04/2000 16:40, [email protected] Thu Apr 13 16:46:53
2000 à [email protected]
Thu Apr 13 16:46:53 2000 a écrit :
PRIX DU DISQUE
POUR ALAIN BEYRAND:
Faute de pouvoir lire votre graphique (commande "Texte brut"
inopérante), je réponds au reste:
L'opinion de John Zorn dans "VIBRATIONS" est la suivante:
un jour, tous les artistes auront leur propre site internet pour
diffuser leur musique...mais pas avant 500 ans ! La "mafia
capitaliste" va s'arranger pour détruire le MP3 afin
de conserver le monopole, et il n'y aura bientôt plus qu'un
seul géant du disque. La disparition des petits disquaires
qui connaissaient leur métier, c'est triste. A la place
il y a des jeunes smicards ignorants.
Bref, rien de bien original, mais un condensé d'opinions
légèrement paranoïaques qui pourrait trouver
l'assentiment des plus pessimistes.
Le 33t valait 75 F en 88 ? Je suis d'accord. A part qu'il ne
s'est rien passé de notable en 88 ! On a interrompu la
fabrication régulière des vinyles en 90, et le
CD à 125 F date de 83, mais vous ne voulez pas admettre
que la durée accrue se paye, que les matériels
de lecture ont été provisoirement très très
chers avant d'être bon marché, que la vie a beaucoup
augmenté (malgré le mythe actuel de l'inflation
zéro), que les K7 sont une possibilité d'économie,
etc. Plus on met de musique sur un disque, et plus on doit payer
de droits, vous le savez.
Les 33t 25cm, arrêtés en France en 64, n'ont jamais
atteint les 30 minutes: 8 ou 10 chansons ça faisait 20
à 25 minutes, sur la base de "2'35" de bonheur"
comme dit la chanson. Pourquoi déformer les faits ? Prenez
le premier 25cm de Brassens: rien à jeter, pas de fade-outs
interminables, pas de solos de synthé vaseux, et chronométrez-le.
Mais maintenant, le public en veut DAVANTAGE, en quantité.
Si vous croyez que le disque dur géant gratuit va remplacer
et supprimer le disque individuel, et que les artistes seront
d'accord pour toucher des clopinettes, il est tout à fait
superflu d'arguer que le disque actuel est cher: attendez un
peu et vous serez exaucé.
Je signale que le "Hors-saison" en présentation
luxe (avec livret) est vendu 113 F. chez Carrefour actuellement.
Et il paraît que Boucherie Productions ne vend rien au-dessus
de 99 F.
Cordialement--------------------Bertrand
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le 13/04/2000 19:18, [email protected]
Thu Apr 13 19:29:33 2000 à [email protected] Thu Apr 13
19:29:33 2000 a écrit :
LE PRIX DU C. D.
Chers amis de Chorus,
Vous vous égarez complètement dans ce débat
sur le prix du C. D.
Pour moi, le débat est plus général,
c'est le prix de la culture. Le prix
que, moi, petit employé qui vit au-dessus de ces moyens
parce qu'il aime à la
fois, la chanson, la littérature, le rock, le ciné,
les expos de peinture, la
danse et le théâtre... peut y consacrer.
L'accès à la culture pour tous.
Vieille revendication des années 70 me direz-vous ?
Et alors.
Le prix d'un disque, d'une place de ciné sera toujours
trop cher... Car
disent nos merchandisers, il faut amortir les frais. Nous vivons
dans une
société où tout à un prix... Et quand
je veux z'aller voir Souchon, c'est
trop cher... Trop vu aussi... Excuses-moi Alain, j'taime bien
pourtant...
Je n'ai pas de solution. Le prix du disque, c'est tant.
SACHEZ, CEPENDANT, QUE NE PEUVENT S'ACHETER DES DISQUES QUE
CEUX QUI ONT DE
L'ARGENT OU QUI SONT SUFFISAMMENT PASSIONNES. C'EST LA MÊME
CHOSE POUR UNE
PLACE DE THÉÂTRE...
LE DÉBAT ENGAGE, JE LE RÉPÈTE, DÉPASSE
LE PRIX DU CD. AUJOURD'HUI, IL FAUT
POSER LE DÉBAT SUR L'ACCÈS POUR TOUS CEUX QUI LE
SOUHAITENT A LA CULTURE.
"ALLEZ-VOIR CE QUI SE CRÉE, CE QUE l'ÊTRE HUMAIN
ARRIVE A SORTIR DE SON
CORPS".
C'est aussi suffisamment subversif pour que les pouvoirs posent
des limites.
Il y avait hier, il y a vingt ans, une classe ouvrière
qui pouvait accéder,
pour certains, à la réussite sociale... Aujourd'hui,
c'est fini...
Voilà ce que je voulais dire...
A bientôt
Emmanuel -Orléans-
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le 13/04/2000 21:40, [email protected]
Thu Apr 13 21:41:01 2000 à [email protected]
Thu Apr 13 21:41:01 2000 a écrit :
Prix de la culture
Bonjour,
Il est vrai que tout, la culture comprise, a un prix. Les
disques
sont chers, mais dans un certain sens, je comprends que les auteurs,
les
artistes, les producteurs etc. doivent touchés leurs droits.
Pour les spectacles, le prix des billets est trop élevé.
Moi, je ne
peux malheureusement pas aller les voir les artistes que j'aime
lorsqu'ils
viennent au Québec.
L'an dernier, lorsque j'ai voulu assister au spectacle de Gilbert
Bécaud, je me suis informé des prix. Les moins
bonnes places se vendaient à
75 $. Pour le spectacle de Charles Trenet, il y a quelques années,
c'était
encore plus cher.
Je comprends qu'il coûte cher aux artistes de se produire
dans un
pays étranger. Ces prix élevés entraînent
une certaine injustice car les
gens moins fortunées ne peuvent y assister.
Frédérick Blais
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le 14/04/2000 11:32, [email protected]
Fri Apr 14 11:43:43 2000 à [email protected] Fri Apr
14 11:43:43 2000 a écrit :
PRIX DES PLACES DE SPECTACLE
----- Original Message -----
From: CHAUMELLE <mailto:[email protected]>
To: [email protected]
Sent: Friday, April 14, 2000 10:56 AM
Subject: PRIX DES PLACES DE SPECTACLE
Bonjour,
En effet, Bécaud à Québec City pour environ
FF 350 minimum (si j'ai bien calculé), c'est abusif, ou
alors il avait un orchestre de 60 musiciens. Parce qu'à
Paris, c'était nettement moins cher, et il n'avait que
5 ou 6 musiciens.
Ça rejoint le problème des concerts "acoustiques":
on économise sur le nombre de musiciens, sur la sonorisation,
et l'on peut faire des tournées à moindre coût.
Mais il faudrait que l'effet soit répercuté sur
le prix des billets. L'est-il toujours ? Je n'en sais rien car
je ne vais que très rarement au "music-hall".
Bertrand Chaumelle
___________________________________________________________________________
le 14/04/2000 17:39, [email protected]
Fri Apr 14 17:53:25 2000 à [email protected] Fri Apr
14 17:53:25 2000 a écrit :
----------
De : "Mme Ursula Hadorn" <[email protected]>
À : [email protected]
Objet : <aucun objet>
Date : Ven, 14 avr 2000 17:37
Salut à tous,
Votre discussion sur le prix des spectacles et des CD m'interpelle.
Bien
sûr la culture est trop cher, bien sûr on ne peut
se cultiver qu'avec de
l'argent. Quoi que peut être existe-t'il des manifestation
moins médiatisée
qui ne coûte pas la peau des f.... C'est en tout cas ce
que j'arrive à
trouver dans mon coin de monde.
Pour ce qui est des CD je souhaite juste vous rappelez qu'un
chanteur
d'origine italienne qui eut son heure de gloire dans les années
70 qui
s'appelait Herbert Pagani, avait enregistré une chanson
"le show business"
dans laquelle il proposait à ses fans désargentés
de volés ses disques
s'ils les aimaient mais ne pouvaient se le payer. peut-être
est-ce une
forme de solution pour contourner certains vendeur de CD un peu
trop
gourmand.
Mais Attention comme disait l'autre même s'il est justifié,
le vol c'est pas
bien.
Amicalement
Vive la chanson française
Patric
___________________________________________________________________________
le 14/04/2000 18:56, [email protected]
Fri Apr 14 19:28:22 2000 à [email protected]
Fri Apr 14 19:28:22 2000 a écrit :
Le prix de la culture
> Chers amis de Chorus,
>
> Vous vous égarez complètement dans ce débat
sur le prix du C. D.
>
> Pour moi, le débat est plus général,
c'est le prix de la
> culture. Le prix
> que, moi, petit employé qui vit au-dessus de ces
moyens parce
> qu'il aime à la
> fois, la chanson, la littérature, le rock, le ciné,
les expos
> de peinture, la
> danse et le théâtre... peut y consacrer.
>
> Emmanuel -Orléans-
Salut,
Moi, c'est Guy, je prends la parole pour la première fois
sur la liste
Chorus (que je lis depuis le numéro 1 de Paroles &
Musiques : ça fait un
bail !).
Je suis d'accord avec toi, Emmanuel. Le prix de la culture avec
sa TVA à
20.6 % et le reste, je me suis toujours battu contre. C'est pour
cela que je
milite bénévolement dans des associations culturelles
proposant le cinoche,
la peinture, les arts en général et surtout la
musique à des prix
raisonnables, proches souvent de la gratuité.
Ce que je vais écrire peut faire un peu pub, mais plutôt
qu'un long discours
de ma part, je vous invite à aller visiter notre boulot
depuis maintenant 17
ans. Il n'y a pas besoin d'avoir fait le Palais des Sports et
Bercy pour
avoir du talent.
A+
Guy
site passion :
http://perso.wanadoo.fr/automne.musical
___________________________________________________________________________
le 14/04/2000 19:39, [email protected]
Fri Apr 14 22:00:31 2000 à [email protected]
Fri Apr 14 22:00:31 2000 a écrit :
Herbert Pagani
Herbert Pagani était un grand monsieur.
Dommage qu'il soit mort si jeune.
Il aurait sans doute toujours son heure de gloire.
Mais, si j'en crois le dernier Chorus, Mégalopolis reviendrait
à la mode ?
Guy
site d'école :
http://perso.libertysurf.fr/ecole.brazey/
site passion :
http://perso.wanadoo.fr/automne.musical
http://www.ordiecole.asso.fr
-------------------------------------------------
Si t'es instit, visite et cite SITINSTIT...
http://sitinstit.free.fr
Herbert Pagani
> -----Message d'origine-----
> De : Chorus, une liste d'information sur la chanson française.
> [mailto:[email protected]]De
la part de Mme Ursula Hadorn
> Envoyé : vendredi 14 avril 2000 17:39
> À : [email protected]
> Objet : Tr : <aucun objet>
>
>
> ----------
> De : "Mme Ursula Hadorn" <[email protected]>
> À : [email protected]
> Objet : <aucun objet>
> Date : Ven, 14 avr 2000 17:37
>
>
> Salut à tous,
>
> Votre discussion sur le prix des spectacles et des CD
> m'interpelle. Bien
> sûr la culture est trop cher, bien sûr on ne
peut se cultiver
> qu'avec de
> l'argent. Quoi que peut être existe-t'il des manifestation
> moins médiatisée
> qui ne coûte pas la peau des f.... C'est en tout cas
ce que j'arrive à
> trouver dans mon coin de monde.
> Pour ce qui est des CD je souhaite juste vous rappelez qu'un
chanteur
> d'origine italienne qui eut son heure de gloire dans les
> années 70 qui
> s'appelait Herbert Pagani, avait enregistré une chanson
"le
> show business"
> dans laquelle il proposait à ses fans désargentés
de volés ses disques
> s'ils les aimaient mais ne pouvaient se le payer. peut-être
est-ce une
> forme de solution pour contourner certains vendeur de CD
un peu trop
> gourmand.
> Mais Attention comme disait l'autre même s'il est
justifié,
> le vol c'est pas
> bien.
>
> Amicalement
>
> Vive la chanson française
>
> Patric
___________________________________________________________________________
le 15/04/2000 9:47, [email protected]
Sat Apr 15 10:00:39 2000 à [email protected] Sat
Apr 15 10:00:39 2000 a écrit :
mais non c'est pas toujours cher!
bonjour à tous
je suis un fouineur de première dans les trocantes et
autres magasins d'occasion à la recherche de la perle
rare qui parfois s'égare au milieu d'un amoncellement
d'objets pas toujours de très bon goût.Cela m'a
permis de trouver entre autre:
boby lapointe (double cd) 30francs
boby la pointe (en public double cd ) 40 francs
django et grappelli (quintette du hot club de france) 20 francs
thomas fersen (le jour du poisson) 50 francs
marcel kanche(henriette) 40 francs.....et autres artistes de
qualité. les gens ne savent pas ce qu'ils jettent.
maintenant allons faire un tour dans un magasin spécialisé
comme la fnac:
dion,obispo,fabian,golmann,barbelavie et felix grave: 140francs......
pour nous résumer:plus c'est nul plus c'est cher
oyé amoureux d 'artistes de qualité
en cherchant bien... nous sommes sauvés
olivier BERNIER.

